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La Cité du Bois se dévoile à la Maison de la Communauté de communes de Mimizan du 26 février au 16 mars.
09/02/2007
A partir du 26 février, les habitants de la Communauté de Communes de Mimizan sont invités à venir la découvrir. Elle, c’est la Cité du Bois. Un site de 20 hectares attractif et boisé, mêlant résidence, travail et loisirs, destiné à promouvoir la ressource bois et notamment le pin maritime. Au centre de cet espace, un bâtiment public ludique et interactif accueillera les visiteurs et les rendra acteurs de leur propre découverte de la forêt et de la diversité des usages du matériau bois. Il constituera le cœur de la Cité. A son sujet, on s’attend à tout, ici, à une critique acerbe devant la massivité de son architecture ou à un vrai enthousiasme devant l’avant-garde de son dessin et la réalité du développement durable qu’il incarne. Dans le service du développement économique, la chargée de mission, Catherine Dehureau, n’a cessé d’œuvrer depuis 2003 à la réalisation de l’ensemble Cité du Bois : « Ce qui est primordial aujourd’hui, c’est que les habitants, les visiteurs, la filière, les investisseurs comprennent que la Cité du Bois entre dans une nouvelle phase, celle d’une cité, à proprement parler. »
Après plus de quinze ans d’actions et de réalisations, la Cité du Bois ne renvoie pas aujourd’hui à tous la même image. Pour certains, elle est identifiée aux visites de découverte de la filière forêt-bois ; pour d’autres, la Cité du Bois, c’est le site Internet mediaforest.net ; ou encore, les projets urbains de construction en bois, déjà concrétisés en partie par la Maisons du Pin, les locaux de la Communauté de communes de Mimizan ou de la pépinière d’entreprises « Sylvicole Valley »… « Depuis plus de 15 ans, la Cité du Bois pouvait être comparée à un label qui identifiait notre stratégie de développement ; c’est à dire valoriser les ressources naturelles et les savoir-faire locaux pour promouvoir notre territoire et ses richesses. En 2009, avec la Cité du Bois, notre message s’appuiera sur une réalité identifiée, qui portera notre message et nos ambitions. »
La Cité du Bois doit en effet faire parler. C’est sa vocation première et c’est la mission qui a été confiée à l’équipe de l’architecte Bruno Mader. Le bâtiment central de la Cité du Bois exprime à la fois massivité et solidité, légèreté et douceur. Un paradoxe voulu par les architectes. « Le bâtiment est au cœur de la Cité du Bois. Il en impose par sa forme massive et s’élève au-dessus du sol, dans le décor de la forêt de pins. » Le dessin extérieur est donc le premier média dans la relation que tisseront les visiteurs avec le territoire de la Communauté de Communes de Mimizan. Pour l’architecte, il s’agissait de mettre en avant les qualités intrinsèques du bois. « La construction-bois a longtemps été considérée comme un choix archaïque, pas sérieux. Le bâtiment vient dénoncer ses préjugés. On a voulu exprimer la robustesse et la légèreté du matériau. » A l’intérieur, le visiteur sera à même d’en juger. La mise en scène de l’exposition fera une grande place à l'interactivité et mettra notamment en valeur le massif des Landes, son exploitation et les matières et matériaux dont il est à l’origine.
Quant au respect de l’environnement, il s’agit probablement de l’aspect essentiel d’un projet qui se veut exemplaire dans sa construction, sa conception et son message. Autour du bâtiment seront réservés plusieurs espaces destinés à valoriser la construction-bois et la Haute Qualité Environnementale, avec les énergies renouvelables notamment. Leur construction interviendra à partir de 2009. Pour la Communauté de Communes qui engage la concertation préalable à la construction de la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC), l’autre priorité va à la préservation de l’environnement forestier. Pour Catherine Dehureau, c’est le choix de la cohérence : « Il faut faire prendre conscience de la nécessité de préserver la nature en tant que source de richesses et d’alternatives écologiques. C'est pourquoi les visiteurs évolueront dans un environnement boisé. ».
Pour la chargée de mission, il faut également absolument souligner la solidité du projet auprès de la filière, des constructeurs-bois et des promoteurs. La ZAC de la Cité du Bois devra comprendre à terme des maisons expérimentales bioclimatiques, mais aussi des petites unités résidentielles, des équipements de loisirs et d’accueil pour les entreprises. Ailleurs, les communes du territoire s’engagent dans la construction-bois à leur tour. Pour le futur quartier des Hournails, en face de la Cité, la ville de Mimizan s’est engagé dans un processus d’aménagement concerté qui devra faire la part belle au bois. Le quartier de la Pyramide va bientôt entrer en construction. Le bois y tiendra place. Dans la commune voisine de St Paul-en-Born, c’est le lotissement de la Fontaine St-Clair qui va s’agrandir et en profiter pour favoriser le bois dans la construction.
Ainsi, petit à petit, la Communauté de communes de Mimizan sensibilise la population locale à l’usage du bois pour la construction dans l’optique de la réconcilier avec les richesses de son territoire. Cette stratégie connaît des alliés malheureux, le réchauffement climatique et la raréfaction des énergies fossiles. En effet, le bois s’impose comme une énergie renouvelable et surtout comme LE matériau citoyen. Capable de stocker de grandes quantités de dioxyde de carbone pendant sa croissance, la forêt contribue à la lutte contre l’effet de serre. Un des messages que le bâtiment central de la Cité du Bois aura à cœur de dévoiler à ses visiteurs.
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